Le BIM ou Building Information Modeling est un nouveau concept développé et anticipé 16 ans en arrière par Phil Bernstein, vice-Président de « la Stratégie et Marketing AEC d’Autodesk ». Ce n’est ni outil, ni logiciel mais plutôt un processus de collaboration entre les acteurs du métier qui aboutit à la conception d’une maquette numérique faisant apparaître le bâtiment et ses éléments tel que fondé et exploité.

Suite à l’expansion de l’usage en BIM, d’autres concepts ont vu le jour tel que « BIM manager » comme étant une fonction indépendante à exercer et « BIM managers » représentant un nouveau cursus de formation créé en 2014 par le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

La transition numérique dans le BTP n’a pas cessé d’évoluer et a donné lieu au « BIM for Value ». En effet, sept organisations professionnelles : le CINOV, l’Ordre des architectes, les Entreprises Générales de France BTP (EGF.BTP), la Fédération des Services Energie Environnement (FEDENE), la Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF), l’association Smart Buildings Alliance (SBA) et la Syntec-Ingénierie se sont convenues de lancer un premier guide d’utilisation de la maquette numérique partant de la programmation jusqu’à l’exploitation dans le but d’optimiser l’utilisation de l’ouvrage. La présentation de ce référentiel a eu lieu le 2 Avril 2019 à Paris, à l’occasion du BIM World.

Cet évènement aurait dû bouleverser positivement les acteurs du monde du BTP. Toutefois, le syndicat des architectes (UNSFA) était contre cet accord vu qu’il va booster l’activité des grandes structures au détriment des PME et des TPE qui ne seront plus de taille pour subvenir aux coûts élevés des opérations. A cela s’ajoute le fait que cette décision n’est pas conforme aux objectifs de la charte du PLAN BIM 2022 ayant comme objectif la généralisation de l’utilisation de la maquette numérique et la maîtrise du BIM dans le bâtiment.

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